Écouter le podcast Tendances & Histoires sur Spotify
17 May 2024
Domenech, le rêve américain

Domenech, le rêve américain

Jan 23, 2013

Sans emploi depuis 2010 et une Coupe du monde cauchemardesque à la tête des Bleus, Raymond Domenech est intéressé par le poste de sélectionneur des Etats-Unis. « J’ai envie de découvrir ce pays, a-t-il déclaré. En plus, les Américains sont toujours qualifiés. »

Comme Gérard Depardieu, Raymond Domenech envisage de déménager. Mais lui, c’est son infortune qu’il compte exporter. Voilà maintenant deux ans que l’ancien « Boucher » lyonnais enchaîne les petits boulots, auprès des jeunes du club de Boulogne-Billancourt ou à la télé, et à force, il trouve le temps long. L’envie de retrouver un banc est si forte qu’il s’est donc remis sur un marché qui n’a plus voulu de lui après le désastre de l’équipe de France à la Coupe du monde 2010.

« Ça commence à me titiller », a-t-il récemment lâché sur le plateau de BeIn Sport, en pleine promotion de son bouquin Tout Seul. Mais si son nom a circulé au Kenya et au Sénégal, pour reprendre en main deux sélections en mal de résultats, c’est un autre pays qui l’attire. « Il y a un poste que je prendrais bien. D’ailleurs, je connais bien la personne concernée, il le sait et il s’en fout ! Ce poste, c’est celui de sélectionneur des Etats-Unis, a-t-il révélé cette semaine dans But ! Lyon.

« Tu joues le Canada, le Mexique. Tu vas te balader dans les îles… »

Sans doute l’actuel sélectionneur américain, Jürgen Klinsmann, s’en moque-t-il parce qu’il sait qu’il n’a pas grand-chose à craindre de celui qui a fait plonger les Bleus au classement FIFA. « J’ai envie de découvrir ce pays, a ajouté Raymond Domenech, qui a d’autres bonnes raisons de s’intéresser aux Etats-Unis. En plus, les Américains sont toujours qualifiés ! En même temps, c’est facile en Amérique du Nord: il n’y a que deux matches à jouer pour se qualifier au Mondial. »

L’ex-entraîneur tricolore, qui a toujours été un as de la communication, prouve qu’il a encore de beaux restes dans la manière de présenter les choses. « L’Amérique du Sud c’est déjà le paradis, mais le Nord c’est encore mieux !, a-t-il enchaîné. Tu joues le Canada, le Mexique. Tu vas te balader dans les îles… Finalement, elle ne tient pas à grand-chose cette Coupe du monde quand on y repense. » Vu comme ça. Déjà que son CV ne parlait pas vraiment pour lui, mais là…

source: MLS-News | article

mls-news-fr