Écouter le podcast Tendances & Histoires sur Spotify
6 May 2024
Le Japon décroche le pompon (2:1)

Le Japon décroche le pompon (2:1)

Juin 13, 2015

2647331_full-lnd

C’est qui le patron ? Jusqu’au 5 juillet, lorsque sera couronné le nouveau champion du monde, c’est le Japon. Ce 12 juin à Vancouver, il a fait honneur à son titre en prenant la mesure du Cameroun pour la deuxième journée du Groupe C de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015.

Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées ? Le Japon fait les présentations. Bonjour, je m’appelle Nahomi Kawasami, je centre de la droite, et elle, seule au second poteau, c’est Aya Sameshima (6’, 1:0). Moi, c’est Aya Miyama, et sur corner, je mets le ballon où je veux. Par exemple sur la tête de Yuika Sugasawa (17’, 2:0). Après son triplé contre l’Equateur, le nom de Gaëlle Enganamouit n’a plus de secret pour la gardienne japonaise Ayumi Kaihori, qui bloque la frappe sans angle de la Camerounaise (22’).

On a brisé la glace, on se retrouve donc entre amis après la pause et les coups font moins mal, on se regarde davantage jouer. Les Nadeshiko enchaînent les passes dans les pieds, et voient les longs ballons voler au-dessus de leurs têtes sur les contre-attaques adverses. Mais c’est à terre que les Lionnes indomptables trouvent enfin la délivrance, par Ajara Nchout au ras du poteau (90’). Trop tard pour contester l’autorité du champion, premier qualifié pour les huitièmes de finale. Alors, c’est qui le patron ?

Joueuse Live Your Goals du Match : Aya Miyama (JPN)

2647250_full-lnd

La Suisse cool, l’Equateur coule (10:1)

Après la douche froide contre la Cameroun en ouverture du Groupe C de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015, l’Equateur a encore coulé face à la Suisse, qui ressort la tête de l’eau après sa courte défaite inaugurale face au Japon.

Les occasions pleuvent dès le coup d’envoi, mais à force de passer entre les gouttes, l’Equateur finit par se mouiller. Le centre en retrait de Fabienne Humm est poussé dans ses propres filets par Angie Ponce (24, 1:0). La défense équatorienne prend l’eau de toutes parts, mais les Suissesses sèchent dans le dernier geste. Séchée, Monica Ocampos l’est aussi dans a surface adverse, mais à la régulière par la grande Rahel Kiwic, sur la seule demi-occasion de la Tri. Ana Maria Crnogorcevic, elle, régale avec petit pont sur Ingrid Rodriguez et fait cadeau à Aigbogun du deuxième but (45’+2, 2:0).

Au retour des vestiaires, Humm arrose, avec un triplé en cinq minutes – le plus rapide de l’histoire du tournoi – (47’, 49’, 52’), et l’Equateur trinque : Ramona Bachmann frappe aussi trois fois (60’, 61’, 81’), Martina Moser une (76’). Petite goutte de bonheur dans l’océan de tristesse équatorien : Ponce se rachète de son csc en marquat sur penalty (64’)… avant de marquer à nouveau dans ses propres cages, pour boire le calice jusqu’à la lie (71’).

Joueuse Live Your Goals du Match: Ramona Bachmann (SUI)

 

USA et Suède se tiennent en respect (0:0)

Les Etats-Unis ont trouvé à qui parler avec la Suède, pas venue pour faire de la figuration. Comme pour leur première apparition à Canada 2015, les Américaines sont venues avec leurs fans. Le stade de Winnipeg affiche complet et les Scandinaves n’ont pas voulu laisser aux Stars and Stripes le monopole du spectacle. Les deux équipes proposent des scénarios tactiques similaires : bien faire circuler le ballon, en s’appuyant sur des milieux offensifs portées vers l’avant. Et la mise en scène est plutôt soignée.

Si le tableau d’affichage n’évolue pas, ce n’est pas faute d’essayer. Le blâme revient surtout aux blocs défensifs bien en place et à l’incapacité des 22 actrices d’improviser la bonne réplique au bon moment. Il faut attendre la demi-heure pour voir les Américaines offrir les premières doses d’action. Elles restent légères. Après l’entracte, les gardiennes doivent encore jouer les spectatrices, ou presque. Hedvig Lindhal capte les projecteurs grâce à sa détente sur une tête d’Abby Wambach. Côté suédois, Caroline Seger n’est pas loin de jouer les premiers rôles (72′), mais Meghan Klingenberg passe par là pour lui enlever ce plaisir (76′).

Les admirateurs des Stars and Stripes s’attendaient à un feu d’artifice, ils ont dû se contenter de quelques belles étincelles. La Suède devra l’emporter contre l’Australie lors de son prochain rendez-vous pour décrocher un huitième de finale. Les Américaines n’en sont plus très loin. Tout le monde reste vivant dans le « groupe de la mort » à une journée de sa clôture.

Joueuse Live Your Goal du Match : Hedvig Lindahl (SWE)

 

source: FIFA.com  |  Photos: ©Getty Images © AFP